Kenya
2 au 14 avril 2023
Après avoir attrapé l’Africanovirus en 2021, nous avons décidé de repartir en safari photos au Kenya via Melting Pot Safaris géré par Tony Crocetta, photographe animalier, et Simon Chebon, guide kenyan. Nous partons de nouveau avec Étienne et Stéphane. Cette fois, en plus de la Réserve Nationale du Masaï-Mara, nous avons ajouté à notre périple le Parc National d’Amboseli situé plus au Sud-Est à la frontière de la Tanzanie et au bord du Kilimandjaro.
Comme en 2021, on part avec tout ce matériel photos :
Dimanche 2 avril : David et moi avons passé la nuit chez Étienne à Paris afin d’éviter de se lever trop tôt et de faire la route jusqu’à l’aéroport depuis Pithiviers. On quitte l’appartement vers 8h00, on retrouve Stéphane et on prend tous les 4 un Uber pour aller à l’aéroport Roissy CDG. On craint un peu les grèves et manifestations en pleine période de contestations de la réforme des retraites. Quarante minutes plus tard, on fait l’enregistrement des bagages tous seuls, comme des grands et c’est rapide. Le passage à la douane et à la sécurité se font aussi rapidement, il n’y a pas grand monde. Heureusement, car il a encore fallu sortir tous les appareils photos et objectifs. C’est pénible ! Puis on attend…
On décolle pour Nairobi à 12h45 avec une demie heure de retard. On arrive à destination à 21h30 (+1h par rapport à la France). La douane se passe très vite. Par contre, l’attente des bagages est super longue. Et finalement, il manque la valise d’Etienne. On fait la paperasse nécessaire pour cela et on rejoint les gars du taxi de Melting Pot Safaris (MPS). Il y a déjà 4 personnes dans le minibus. Ils sont de Dieppe. On arrive à notre premier logement, le couvent Roussel Gesthouse, à 23h45. C’est le «point de chute» habituel de MPS. Les sœurs nous proposent un plat de spaghettis bolognaises que l’on partage avec les dieppois et on fait connaissance. Demain, ils vont à Baringo et ensuite à Masaï-Mara où on les y retrouvera. Puis dodo à 00h45. Gros orage cette nuit.
Lundi 3 avril : petit déjeuner à 7h00. Notre chauffeur/guide nous retrouve chez les soeurs. C’est David, le même qu’en 2021 sur notre demande.
Après le chargement des bagages, on quitte le couvent à 7h45, direction Amboseli. Le ciel est couvert mais il y a quelques éclaircies. Après presque 5h00 de route, on arrive enfin au Kibo Safari Camp Lodge, situé juste à côté de l’entrée Sud-Est du Parc National d’Amboseli. Il fait lourd. On est accueilli avec des lingettes rafraîchissantes et un jus de fruits. On s’installe dans les tentes n°2 (nous) et 3 (Étienne et Stéphane). C’est super classe. Les chambres sont plus des huttes que des tentes avec sol en dur et toit en paillasse, les côtés sont en toile de tente. C’est tout confort.
La salle de restaurant et le bar sont très chouettes, ainsi que la piscine.
Tout cela dans un bel environnement avec plein d’arbres, des fleurs, des oiseaux, des singes et des paons. On aperçoit même le Kilimandjaro qui se trouve en Tanzanie. On déjeune à 13h00, c’est un buffet avec soupe, crudités, plusieurs choix de plats chauds et de desserts, café, thé. Ensuite repos… ou moulage comme diraient certains ! A 15h30, départ pour notre premier safari à la recherche de l’emblématique Craig, tusker très connu d’Amboseli. Il s’agit d’un éléphant d’une cinquantaine d’années avec de très longues défenses. On est venu ici pour lui, on espère le voir. Notre guide David a dégoté des infos sur l’emplacement où se trouve Craig. On embarque un masaï du nom de Johnny qui sait où le trouver. On va donc dans Kitenden Conservancy proche du Parc National d'Amboseli. On commence par voir des phacochères, des gazelles de Thomson et de Grant,
des pintades de Numidie et des choucadors. On aperçoit le Kilimandjaro dans les nuages. On cherche Craig et une voiture de rangers qui se trouve là, nous conduit à lui. Ca y est, il est là. Waouh ! Il est impressionnant, surtout ses défenses.
Il prend toutes les poses pour nos photos : il mange dans un arbre,
il se jette de la poussière,
il pose devant le Kilimandjaro qui est sorti de ses nuages.
Notre guide nous propose de descendre de la voiture. What ? On pense à une blague mais non il est sérieux. Ne s’agissant pas d’un parc national, c’est possible, tout en restant très près de la voiture. On est à 8 ou 10 mètres de Craig, c’est encore plus impressionnant. On fait une petite photo tous les cinq... enfin... avec les fesses de Craig !
Notre guide nous explique que Craig a de si longues défenses car il ne se les ai jamais cassées lors de combats. Un autre éléphant arrive. Ses défenses sont beaucoup plus petites.
Quelques photos encore et il est temps de rentrer.
On a passé 2h00 avec Craig. Quel moment intense ! Sur le chemin du retour, on croise la route de généruks. Aussi appelée antilope-girafe ou gazelle-girafe, la gazelle de Waller se distingue par son long cou.
En venant à Amboseli, j’espérais aussi en voir, c’est maintenant chose faite. Ensuite, on voit une outarde de Kori. On rentre au lodge à 18h30. On attaque notre premier apéro kényan : bières Tusker et Tusker Cider (cidre) auprès d’un brasero. Le top ! Puis dîner de pizzas. Après le repas, les masaïs font des danses autour du feu de camp. Quel premier safari, riche en émotions ! Deux objectifs atteints : Craig et généruks !
Mardi 4 avril : debout à 5h30, petit déjeuner à 6h00, départ en safari à 6h30. Ce sera tous les jours comme cela. Trop dures, les vacances ! Ce ne sera pas reposant ! On fait léger pour le petit déjeuner car on en prendra un plus gros dans la brousse. Il pleut beaucoup mais on part quand même avec le toit fermé ! Aujourd’hui, première entrée dans le Parc National d’Amboseli via Kimana Gate.
Allez, un peu d’histoire-géo : le Parc National d’Amboseli se situe au Sud du Kenya à la frontière avec la Tanzanie, c’est la raison pour laquelle on peut y voir le Kilimandjaro lorsque le ciel est dégagé. Amboseli est un des plus grands parcs du pays, presque 400 km². Parc National depuis 1974, il est ensuite classé à l’Unesco en 1980. Le lac Amboseli couvre plus du quart du parc mais il est souvent vide en saisons sèches. Après les saisons des pluies, le lac et les marais font le bonheur des animaux et des hippopotames notamment. A l’entrée du parc, il y a beaucoup d’arbres. On commence par voir un aigle pêcheur dans un arbre puis un Grand Duc de Verreaux. Ensuite, cela se passe au sol avec des gnous bleus,
un pluvier couronné,
des gazelles de Thomson, des chacals à chabraque,
un héron goliath.
C’est toujours très couvert et le Kilimandjaro est caché. Hormis les arbres, on découvre un parc très vert avec des arbustes, des grands espaces plats. Il a plu les semaines précédant notre arrivée, après une grosse période de sécheresse. On aperçoit un peu loin des buffles. Puis, on passe à côté d’un ibis sacré en train de pêcher.
Un de mes «objectifs» d’Amboseli était de voir des grues royales ou grues couronnées. Objectif atteint ! Elles sont super belles et colorées, je les trouve élégantes avec leurs crêtes jaunes.
Le guide nous montre ensuite un reedbuck, genre d’antilope un peu trapue.
On continue sur les pistes bien roulantes et on approche près d’un éléphant qui patauge dans un marais,
puis des pélicans
et des flamants roses.
Le ciel est très menaçant mais le troupeau d’éléphants est très photogénique sous cette «lumière».
Un buffle mange dans le marais. Place ensuite aux oiseaux : vanneau éperonné,
jacana à poitrine dorée,
œdicnème criard,
héron cendré,
spatule,
aigrette, ibis noir,
oie armée de Gambie (merci Pascale P. pour le nom !),
flamants roses,
héron crabier.
Vers 10h00, on rejoint une colline du nom de Observation Hill, seul endroit autorisé pour pique-niquer.
Le lodge nous a préparé des box de petit déjeuner bien remplis : pain de mie, œuf, saucisses et pommes de terres froides, des fruits frais, une pomme, un muffin, des biscuits et un jus de fruit. Ensuite, on monte sur la colline qui donne une vue panoramique sur le parc.
Le ciel se dégage petit à petit. Le soleil et le ciel bleu font leur apparition et le lac avec les reflets est magnifique. La suite du safari nous fait croiser la route d’un aigle pêcheur,
de hyènes. Notre guide a des yeux de lynx, il voit quelque chose au loin : c’est un african wildcat, un chat sauvage. Il a de bons yeux car même à 600mm, c’est loin ! Ici sur la droite, la queue en l'air et 2 grues courronnées sur la gauche.
En continuant, on rencontre des lions, un héron crabier, des buffles. On arrive dans une zone inondée avec des arbres morts, c’est très beau.
A cet endroit, il y a des restes d’un lodge abandonné car il était en zone inondable. On aperçoit ensuite un autour des palombes, un jabiru,
des babouins jaunes
et des éléphants dont Michaël, 35 ans.
On rentre au lodge à 13h15 pour le déjeuner. Puis on fait un tour dans la petite boutique à l’entrée, on se balade vers la piscine. Étienne qui n’a toujours pas sa valise, fait une petite lessive dans sa chambre. On lui a tous prêté des fringues. Oui, moi aussi, des chaussettes ! Il n’a pas voulu de mes petites culottes, je ne comprends pas pourquoi !! Le guide nous a dit que c’était compliqué de ramener la valise car Amboseli est loin de Nairobi et personne de MPS ne doit venir avec un groupe. Il s’organise pour la faire venir par petit avion par le prochain vol qui doit arriver demain sur le petit aérodrome du parc. A suivre… On repart en game drive vers 16h00. On revoit des éléphants avec le Kilimandjaro en toile de fond,
un aigle ravisseur, des gazelles, des phacochères. Notre guide a vu quelque chose au loin, il prend les jumelles : ce sont des otocyons, un genre de renard avec des grandes oreilles. On aperçoit vaguement ces grandes oreilles mais pas possible de faire des photos, ils sont beaucoup trop loin. On a le droit à un ciel magnifique et de belles lumières en cette fin d’après midi.
On voit un hippopotame enfoncé dans le marais jusqu’au cou avec ses oiseaux accompagnateurs et des buffles les pieds dans l’eau,
des marabouts,
un zèbre, des lions assez loin et un cobe.
Notre guide nous explique que pour l’instant il n’y a pas beaucoup d’éléphants, girafes, gazelles car ils n’aiment pas trop avoir les pieds dans l’eau donc ils se sont réfugiés plus près des montagnes où l’eau ruisselle mais ne stagne pas. Ils vont revenir au fur et à mesure que le sol va sécher. On sort du parc à la tombée du jour vers 18h30 et retour au lodge en 10 minutes.
Mercredi 5 avril : malgré les nuages, on distingue le Kilimandjaro.
Un belle lumière se pose sur un éléphant et une ouette d’Egypte perchée dans un arbre.
Au grès des pistes (pas de hors piste dans ce parc, cela est interdit), on croise une lionne, des hyènes, des singes à face noire, un babouin jaune,
un aigle pêcheur, un hippo dans son marais.
Depuis le début du séjour dans Amboseli, on voit énormément de carcasses d’animaux.
David, notre guide, nous explique qu’il y a eu une grosse sécheresse en début d’année et en dehors du manque d’eau, les animaux sont morts de faim car la végétation n’était pas assez nourrissante. D’ailleurs, on voit beaucoup de carcasses près de point d’eau. On imagine très bien les animaux venir près de ces points d’eau avec l’espoir d’y trouver de la verdure à manger mais n’y ayant plus d’herbe, ils sont morts sur place. C’est une désolation, ça fait mal au cœur. Vers 8h15, on se dirige vers l’aérodrome pour récupérer la valise d’Etienne. Le petit coucou arrive avec quelques passagers et la fameuse valise, au plus grand soulagement de notre ami, youpi ! Le safari continue avec des gazelles de Thomson,
un vanneau forgeron, des grues couronnées, des buffles vivants… ou morts,
une aigrette, une spatule, des éléphants dans le marais, un ibis sacré, un babouin jaune avec un bébé sous le ventre,
ou sur le dos !
On voit au loin un vol de flamants roses. On se trouve ensuite près de rivières ou il y a pas mal de carcasses et un jeune hippopotame mort tué par des lions.
Des sons attirent notre attention, il s’agit d’un aigle martial. Il est superbe.
On reste presque 30 minutes à l’observer car il appelle on ne sait qui et il se fait attaquer par 2 aigles ravisseurs.
Un peu plus loin dans les arbres, ce sont 2 hiboux qui ont capté l’œil bionique de notre guide !
Un éléphant fait trempette dans le marais. Pour un animal qui n’aime pas l’eau, il y ait bien enfoncé !
Vers 11h00, on rejoint le parking d’Observation Hill pour notre petit déjeuner… un peu tardif ! Comme hier, une dizaine d’oiseaux viennent chercher leur part dont un francolin à cou jaune,
des choucadors. En quittant l’endroit 30 minutes plus tard, on photographie un guêpier de Perse,
puis encore un éléphant, un hippopotame dont on ne voit que le haut de la tête,
un aigle pêcheur,
des grues couronnées, des gnous avec des bébés.
On a ensuite la chance de voir un oiseau secrétaire aussi appelé serpentaire ou messager sagittaire,
puis des autruches.
Avant de rentrer au bercail, on passe devant des éléphants (et oui, encore, et c’est pas fini !).
Qu’est ce qu’ils sont calmes et silencieux et paisibles ! On les adore ! Retour au lodge à 13h00. Après un bon moulage, on retourne en safari à 16h20. Des éléphants, un élan, des zèbres,
des chacals, des gazelles de Grant ponctuent notre parcours. Dans le bush, on aperçoit des lions. Puis, on passe devant un groupe de babouins jaunes, un vautour sur un bébé gazelle mort, un martin pêcheur huppé,
des hippopotames et buffles dans le marais,
des aigrettes,
des canards à tête blanche,
un chevalier gambette,
un ibis noir, des reedbucks. Avant de quitter le parc, on voit notre premier guépard du séjour qui ne voit même pas que son repas lui file son le nez !
Il se met à pleuvoir pendant le retour à 18h20, on ferme le toit. Arrivée au lodge à 18h35. Il fait de l’orage pendant le dîner.
Jeudi 6 avril : ce matin, en entrant dans le parc d’Amboseli, on découvre le Kilimandjaro enneigé.
On commence par croiser des éléphants dont un bébé tout mignon.
Un vautour pose sur son arbre avec le volcan en arrière plan avant de décoller avec une branche dans le bec.
On aperçoit au loin des lions et des hyènes. En approchant, les 6 lions traversent la piste.
Un peu plus loin, il y a un lion et une lionne qui se tournent autour. Effectivement, ils finissent par s’accoupler. Bon, là, les appareil photos déclenchent à fond.
C’est la première fois que l’on voit un accouplement de lions. Après leur petite affaire, ils font 3 pas et vlan, s’affalent sur le sol.
Un quart d’heure plus tard, la femelle se lève. C’est le message pour le lion de revenir sur elle. Notre guide nous explique qu’ils peuvent s’accoupler jusqu’à 90 fois le 1er jour de leur rencontre, 70 fois le 2ème jour, 50 fois le 3ème jour, etc. et ce, pendant 7 jours, tout cela sans manger, ils se contentent de boire. C’est ce qu’on appelle «vivre d’amour et d’eau fraîche» !! Bon, on les laisse un peu tranquille et on continue la piste. On prend les mêmes et on recommence : flamants roses, buffles, canards à tête blanche, spatule,
aigle pêcheur, pélican,
hyènes sur la piste,
lion, guêpier de Perse,
grues couronnées. Des petits nouveaux dans la liste : un python en bordure d’eau,
des tantales ibis.
On va faire une pause pipi à l’aérodrome. On achète un doc du parc avec une carte et la liste des animaux présents. On discute avec un gars qui travaille ici, il doit un peu s’ennuyer. Il nous parle du parc, des animaux. Il nous dit que la saison des pluies est de novembre à décembre pour les petites pluies et de février à mai pour les grosses pluies. Bon, on a encore un peu de chance car il ne pleut pas beaucoup. La haute saison pour le parc est de juin à février. On va prendre ensuite notre petit déjeuner à l’endroit habituel vers 10h00. Après celui-ci, on rencontre un couple de grues couronnées avec 2 jeunes.
On voit ensuite un hippo mort, cette fois ci avec le lion qui l’a tué à ses côtés.
Plus loin, un gnou semble marcher sur l’eau.
On repasse devant le python qui n’a pas beaucoup bougé. Puis on voit des autruches, des zèbres devant le Kilimandjaro.
On rentre au lodge à 12h00. On se repose au bar avec des boissons fraîches en attendant l’ouverture du buffet à 13h00. On part en game drive à 16h00. On aperçoit des lions au loin et des petits troupeaux d’éléphants près de nous.
Ils ont l’air de revenir en masse des montagnes. Je pensais qu’elles étaient rares, mais on voit encore des grues couronnées.
Elles sont bien belles ! On repasse voir notre petit couple d’amoureux qui copule encore !
Rien que 3 fois pendant les 20 minutes qu’on les a observés. Ils tiennent la forme ! On photographie ensuite un héron goliath, un héron noir ou aigrette ardoisée qui a une drôle de façon de pêcher,
un héron garde-bœufs,
un buffle, une hyène qui mange un reste de tête de gnou. Une belle colonne d’éléphants (et oui, encore, en même temps, notre circuit s’intitule «Tembo» qui veut dire éléphant en swahili !) se dirige vers la piste.
Parmi eux, un tout petit bébé qui arrive tout juste en haut de la «cuisse» de sa mère.
Il est trop craquant, il a encore son petit duvet sur le haut de sa tête. Adorable. Ils traversent la piste dans un silence et un calme absolus. Sur le chemin du retour, on voit nos premières girafes dans le parc.
Elles reviennent aussi des montagnes. Un rapace et 2 chacals clôturent cette journée.
Vendredi 7 avril : ce matin, on quitte le lodge après avoir payé la note de nos consommations.
On part à 7h30, direction Nairobi. Il n’y a pas de route directe pour le Masaï-Mara. On fait un dernier passage dans le Parc National d’Amboseli pour sortir par la Meshanani Gate. On photographie une dernière fois le Kilimandjaro qui offre à notre vue son sommet dégagé.
Et en bonus, un beau troupeau d’éléphants avec des petits trop mignons qui ne savent pas trop quoi faire du truc qui pendouille sous leurs yeux !
Étienne les surnomme «Trompette» ! Ca leur va bien ! On rencontre ensuite des girafes qui font aussi leur retour en masse dans le parc. On aperçoit d'un peu moins loin que l'autre jour des otocyons.
Dommage qu’ils ne soient pas plus près. Quelques photos encore du Kilimandjaro avec les reflets dans le lac. Magnifique.
Puis on voit un héron crabier,
une aigrette, des canards à tête blanche, des ibis sacrés, des flamants roses,
une aigrette ardoisée,
un buffle dans le marais, un héron pourpré,
un cormoran, un hippopotame et enfin un autour des palombes qui nous montre la sortie.
On sort du parc vers 10h30. Encore un peu de piste et on retrouve le bitume dans la ville de Namanga, proche de la frontière avec la Tanzanie. Puis on trace plein Nord vers Nairobi. On traverse des villages, des villes et on revoit partout des ordures qui traînent. Comme dans tous les pays qu’on a visité en Afrique, pas de chaussée, pas de trottoirs, c’est de la terre battue partout… sauf devant les stations essence Total !
Vers 12h45, on s’arrête en bord de route pour pique-niquer. On arrive enfin vers 15h00 dans notre guesthouse Macushla House. Trop la classe ! C’est une très belle maison dans un endroit calme avec un superbe jardin, une piscine, des terrasses pour se reposer.
A l’intérieur, c’est une enfilade de petits salons très chics à la déco africaine.
Les chambres sont chouettes aussi.
On boit des cocas frais, on trempe les mollets dans la piscine à l’eau pas très chaude. On moule jusqu’à l’heure de l’apéro et du dîner à 19h00. Chaque groupe d'invités a sa salle à manger privée.
Le repas, choisi dans l’après midi, est excellent.
Samedi 8 avril : debout à 6h15 (yes, petite grasse mat’ !). Petit déjeuner à 7h00 : crêpes, croissants, fruits frais, jus de fruits, trop bon. Notre guide David nous retrouve et on part à 7h30 pour le Masaï-Mara. Sur la longue route, c’est couvert avec quelques gouttes de pluie. A un endroit sur la route, on voit à peine la Vallée du Rift tellement c’est brumeux. Ici, c’est toujours des bouchons car la route en pente peut être glissante et les camions n’avancent pas vite. On l’a surnommée la "route de la mort". On fait un arrêt pipi à Narok, comme en 2021, dans une grande boutique de souvenirs. David et moi, on craque pour un gros éléphant en bois. Il fait au moins 10 kilos, 35 cm de haut et de long et 20 cm de large. On négocie car le prix annoncé est exorbitant, notre guide nous aide. Marché conclu. On ne sait pas comment on va le ramener ! Stéphane a de la place dans sa valise, on va pouvoir lui refiler quelques fringues ! En attendant, les vendeurs le mettent dans un carton que l’on charge dans la voiture. Après 5h00 de route, vers 12h40, on arrive enfin à Melting Pot Bush Camp au bord de la rivière Mara et en bordure de la Réserve Nationale du Masaï-Mara. On est accueilli par l’équipe, Samuel l’intendant, Benjamin, Conana, Passy… et Sylvie Crocetta. On est conduit ensuite à nos tentes : Hippopotamus pour nous,
Zébra pour Stéphane et Étienne (c’est celle que nous avions en 2021). L’aménagement a évolué dans les tentes, maintenant de vrais toilettes avec chasse d’eau ont remplacé les toilettes sèches. Les douches sont utilisables quand on veut, plus besoin d’attendre qu’on nous ouvre l’eau chaude. Il y a toujours le lavabo sans robinet avec une thermos d’eau chaude et un pichet d’eau froide. On s’installe puis on déjeune à 13h00 avec les autres safaristes. On retrouve les 4 dieppois. Moulage dans les fauteuils de la tente bar-salon. A 16h30, on part pour notre premier game drive dans la réserve du Masaï-Mara. On remarque tout de suite que la savane est plus verdoyante que lors de notre séjour de 2021, le fait des pluies récentes. On voit des dik-diks, adorables petites antilopes,
puis un martin pêcheur.
Des lions et lionnes tournent autour de buffles. Chasse – pas chasse ? C’est trop fatiguant et en plus ils ont été repérés.
On va faire un tour dans la forêt à la recherche de la célèbre léoparde Romi. Mais apparemment, ce n’est pas encore cette fois qu’on la verra. Elle a eu un bébé mais elle n’est pas dans le coin en ce moment, peut-être est-elle de l’autre côté de la Mara. Et en ce moment, elle est trop haute pour la traverser avec un bébé. Retour au camp à 18h40. Apéro et dîner à 20h00 en compagnie des bush babies.
Dimanche 9 avril : on reprend les habitudes : debout à 5h30, petit déjeuner à 6h00, départ en safari à 6h30. Ce n’est pas des vacances, j’vous l’dis, moi ! Petit ciel rose à la sortie du camp
et un éléphant en bord de rivière. Ensuite, notre chauffeur David se met à rouler plus vite sur les plus grosses pistes, il trace, il trace… mais où va t-on ? Il doit se passer quelque chose quelque part ! On passe la Musiara Gate. En route, on voit des hyènes, un cochevis huppé,
une lionne avec deux bébés d’environ 3 mois.
Mais on ne s’éternise pas, notre guide nous presse. Et on comprend pourquoi lorsque l’on voit un léopard dans les fourrés. C’est la femelle Bahati. Waouh, magnifique !
Il y a déjà quelques voitures dans les alentours. Comme d’habitude, notre guide arrive à bien se placer pour qu’on la voit au mieux. Pas très active à cette heure matinale, Bahati ! A côté d’elle se trouve un arbre avec une proie haut perchée, c’est une impala. On attend que Bahati daigne bouger. Apparemment, elle aurait un bébé mais personne ne sait où il est ni même s’il est encore vivant. Pendant ce temps, on photographie une alouette sentinelle à gorge jaune.
Les autres 4x4 de MPS sont là aussi. Au bout de quarante cinq minutes, on décide d’aller en bord de Mara pour prendre le petit déjeuner composé de saucisses, œufs durs, crêpes, miel, confiture, gâteaux, café, thé, chocolat chaud. On retourne ensuite voir Bahati vers 10h00. Cette coquine a profité de notre absence pour monter dans son arbre à côté de son déjeuner. Pas de photo donc de la grimpette, pfff ! On tourne autour de l’arbre pour trouver un bon angle photos. Elle est montée super haut dans l'arbre (à gauche dans la partie qu'on a éclaircie).
On mitraille pendant 1h00 avant de repartir vers 11h15 tout content d’avoir vu un léopard. Ca commence fort ! Sur le retour, on passe à côté d’une outarde de Kori.
Le guide fonce en voiture car on n’est pas en avance. On rentre à 12h50 au camp. Déjeuner à 13h00. Pendant le moulage en début d’après midi, on échange nos expériences avec les autres meltingpotiens, c’est sympa. Le safari de l’après midi démarre à 16h30 par des dik-diks dont un qui boite,
un hippopotame dans son bain, des canards à tête blanche… heu un canard à 2 têtes blanches !!
On continue les pistes et on tombe sur… oh un troupeau d’éléphants ! Trop bien ! Je vous ai déjà dit qu’on les adore ? Bon, eux, peut-être moins ?!! C’est quoi ces trompes en l’air ?
Nous, on est gentil avec vous ! Dans ce groupe, il y a aussi des «trompettes», des bébés tous mignons comme on les appelle avec Étienne.
Plus loin, on voit des babouins avec des petits trop mignons aussi,
puis la lionne Yaya avec 2 jeunes. On apprend par notre guide que les 2 jeunes sont les petits de Pamoja. Nous les avions vu tous les trois en 2021 et les petits avaient 3,5 mois. Pamoja a été tuée en mai 2022 et c’est donc sa mère Yaya qui élève le jeune mâle et la jeune femelle qui doivent avoir presque 2 ans.
La jeune femelle aimerait bien fonder une famille avec un lion. Yaya, elle, aimerait bien rejoindre le clan de la Marsh Pride mais le lion Half Tail risque de tuer les jeunes car ils ne sont pas de lui. Elle se retrouve donc seule sans «famille». On rencontre ensuite un lion dans sa position favorite : vautré ! C’est Kibokoyo. Un des «6 boys», mais ils ne sont plus que 5, un d’eux a été tué.
Il y en a un deuxième derrière une petite butte. Au camp, on nous a parlé d’une famille de hyènes avec des bébés. On a demandé à notre guide de nous y conduire. La mère est couchée sur la piste et donne la tétée à 2 petits.
Un autre se balade. Il est tout mignon avec sa petite tête d’ourson !
Ils ont squatté un trou d’évacuation et un tout petit bébé pointe son nez mais il se recache vite.
On continue notre périple et on voit un martin pêcheur pie. On n’avait encore jamais vu cette espèce noire et blanche, il est très beau.
Des guêpiers nains se posent et se relayent sur des branches d’arbres.
On finit la journée avec 3 jeunes lions dont les crinières ne sont pas encore bien étoffées.
Ca baille, ça dort… c’est dure la vie de lion ! Retour au camp à 18h45. Une merveilleuse première journée se termine.
Lundi 10 avril : déjà une semaine de passée ! Beau lever de soleil avec un éléphant sur l’horizon.
Un jeune lion se faufile dans le bush aux premières lumières du jour. Il est beau. D’autres éléphants croisent notre route… à moins que ce soit le contraire ! On assiste à un combat… amical, apparemment.
D’après David, le guide, ils font parti du même groupe mais se montrent quand même qui est le plus fort. On distingue parfois le bruit des défenses qui s’entrechoquent. Plus loin, ce sont 5 lions qui dévorent un phacochère. Ca grogne, ça se dispute les meilleurs morceaux. Un lion file avec la tête,
un autre avec une patte… On s’amuse ensuite à regarder un rollier à longs brins, il a attrapé une grenouille. Il la tape sur le sol, il la fait voler avant de la gober.
Puis un varan, des éléphants,
un autre rollier. On passe ensuite devant 2 lions, dont un serait Half Tail d’après notre guide. Puis on hallucine en voyant 21 lions de la Topi Pride.
Des adultes, des jeunes couchés à l’ombre sous l’œil aiguisé d’un aigle martial.
Attention, ça bouge. Toute la troupe se met en marche. Ils changent de coin pour aller mieux se vautrer à 300 mètres ! Certains s’arrêtent boire dans une rivière. Waouh !
Petit déjeuner pour nous aussi à 10h30 dans la forêt. On reprend la route et on voit des topis,
des mangoustes, des girafes. Retour au camp à 12h10. Déjeuner à 13h00. Safari à 16h00. On revoit des girafes. Elles sont élégantes et tranquilles.
On ne les entend pas. Sur un tronc mort, on photographie un lézard à gorge bleue (tree agama lizard).
Dans la rivière, les hippopotames s’en donnent à cœur joie avec leur rire rauque. Tout proche, un héron goliath est perché en haut d’un arbre. On tombe ensuite sur un troupeau d’une quarantaine d’éléphants de toutes tailles. Il y a de l’agitation : des lions sont tout proche d’un petit groupe avec des bébés. Deux éléphants font face aux lions pour les éloigner pendant que les autres protègent les jeunes en les mettant au milieu du groupe.
Quel esprit de famille ! En fin d’après-midi, on file à Hippo Pool, la piscine des hippopotames. Comparé à 2021, il n’y a pas beaucoup d’hippos.
C’est l’heure du retour et le soleil nous offre une belle lumière.
Soudain, David arrête la voiture, scrute, prend les jumelles et redémarre… mais pas en direction du camp. Qu’a t-il vu encore que nous n’avons pas encore repéré ! On va dans le bush, on tourne en rond et à un moment, le guide dit «serval, ici». Mais comment fait-il ? Effectivement, un beau serval est couché dans les hautes herbes. Il se lève et nous offre ses plus belles poses aux dernières lueurs du jour.
Magique ! Cette fois, il faut rentrer, il est 19h00. Encore une belle journée qui se clôture en beauté.
Mardi 11 avril : nouvelle journée, nouveau lever de soleil avec un éléphant. Magnifique !
On rencontre des phacochères, bien réveillés !
Puis des buffles,
des impalas, des ombrettes,
des tantales ibis, Half Tail et son groupe de lions,
des cobes,
un varan, un rollier, des éléphants, un aigle, une alouette sentinelle à gorge jaune. On arrive à Paradise Plain. On rencontre un bucorve, aussi appelé calao terrestre,
des gazelles de Thomson, des topis, un rollier, des bubales, le lion Kibokoyo, des hippopotames dans la Mara ainsi que des crocodiles, un guêpier.
Bizarrement, on ne voit ni gnous ni zèbres. On demande pourquoi au guide qui nous répond qu’ils sont plus loin de l’autre côté de la rivière. On petit déjeune au bord de la Mara avec les dieppois et leur chauffeur-guide Albert. La suite du safari nous fait approcher des girafes,
une impala avec un bébé,
des éléphants avec encore un bébé trop craquant,
des singes à face noire, des phacochères dont un dans sa baignoire de boue personnelle,
des cobes, une mangouste.
Retour au camp à 12h00. On démarre à 16h00 sous la pluie, donc le toit est fermé. On voit quand même des crocodiles,
des hippopotames, des babouins,
des éléphants dont un se frotte à un arbre. C’est des bonnes grattouilles, ça, humm !
Ensuite, on photographie un jabiru qui vient d'attraper une grenouille.
Puis on fait la connaissance de la lionne Kito et son bébé trop mignon.
Plus loin, on retrouve Half Tail en plein effort !
Un bubale,
un topi et la journée se termine sous un ciel très nuageux mais photogénique.
Mercredi 12 avril : à la sortie du camp, le lion Doa (qui fait parti des «6 boys») renifle l’air du matin dans la belle lumière de lever de soleil.
Il a senti Yaya et ses petits-enfants couchés dans les herbes hautes. On continue notre chemin. On voit des éléphants, un rollier,
un varan, un reedbuck, une hirondelle striée,
des gazelles de Grant
et de Thomson, des mangoustes, des topis, une outarde de Kori.
Un peu plus loin, ce sont 2 oiseaux secrétaires qui montrent leurs houppettes
puis des lions. Les pauvres sont recouverts de mouches. Ils ont dû manger il y a pas longtemps.
En voulant rejoindre le lieu pour le petit déjeuner, on se retrouve au milieu d’une soixantaine d’éléphants de toutes les tailles. C’est très impressionnant. On ne sait plus ou donner de la tête, lequel photographier.
Du coup, on mange tard vers 11h00. Sur la route du retour vers le camp, on croise des phacochères et des girafes.
Retour au camp à 12h00. A 15h30, il commence à faire de l’orage avec de fortes pluies. On attend un peu avant de rejoindre notre guide à 16h15. Le toit sur la voiture est rabattu ainsi que les «vitres» en plastique. Yaya et les jeunes sont toujours dans le coin
ainsi que Doa.
Plus loin, on s’arrête devant de belles girafes.
On jette un œil dans la forêt voir si la léoparde Romi est revenue mais sans succès. On y voit des impalas, des babouins dans un arbre,
des singes à face noire, un éléphant qui essaye d'attraper à manger dans un arbre,
un calao terrestre qui trouve son bonheur dans le caca d'éléphant, beurk !
Retour au camp à 18h30.
Jeudi 13 avril : des chacals rodent, ils sont à l’affût… On comprend lorsqu’on voit le lion Doa auprès d’un jeune hippopotame mort.
Il protège sa proie. Un vautour surveille depuis le haut de son arbre.
L’éléphant, au fond, est plus intéressé par se gratter les fesses avant de rejoindre un petit groupe de compères. A quelques mètres, notre guide déniche un nouveau serval. Qu’est ce que c’est beau aussi comme animal.
Il est superbe. En continuant, on observe un calao terrestre, des phacochères, des mangoustes, des hyènes et 3 bébés, 2 élands,
une tortue, des autruches, des bubales, des oiseaux euplecte à croupion jaune.
On va loin vers le Sud du Masaï-Mara et on traverse une rivière juste à côté d’un héron strié.
Puis à nouveau des hyènes sur une carcasse de topi,
les chacals et les marabouts attendent leurs parts.
Le but de toute cette route était de voir des guépards. Le guide a eu des infos et 2 guépards essaient de chasser sans succès. Ils étaient en Tanzanie hier. Il s’agit de 2 frères – ils étaient 5 mais les autres sont morts. On avait déjà vu ce groupe de 5 en 2021, on a reconnu l’un d’eux par rapport aux traces ou aux écorchures qu’il a sur la tête.
On passe ensuite à côté d’une outarde de Kori, avant d’aller petit déjeuner vers 11h00. On retourne un peu voir les guépards mais ils ne sont pas décidé à chasser. Il est l’heure de rentrer, il y a beaucoup de route. On sort du parc par Talek Gate pour rejoindre une piste assez roulante. Puis on rentre à nouveau dans le parc par Mpuai Gate et on passe à Double Crossing et ensuite Musiara Gate. On ne sait pas trop ce qu’on a fait mais on y est allé à fond d’caisse ! On a fait 95 kms. On arrive au camp à 13h00. On n’est plus que tous les 4 dans le camp car tous les autres meltingpotiens sont partis. Ca fait un peu bizarre. A table, on est servi à l’assiette et les plats sont super bien présentés. Le safari de l’après midi démarre plus tard, à 17h00. A 300 mètres du camp, David qui parle au téléphone arrête le moteur de la voiture. Au moment de redémarrer, il ne se passe rien. Pas un clic, rien ! Oups ! Le guide regarde sous le capot, réessaye de démarrer, rien. Il appelle l’assistance technique de MPS. Un gars arrive avec Wilson, un des chauffeur-guide. Bon, on ne pourra pas rentrer au camp avec, c’est un utilitaire. Ils regardent tous les 3 sous le capot, puis nous demande de descendre de la voiture. Heu… sérieux, là ?! Hier, à cet endroit, il y avait des lions ! Bon, on descend et ils essayent de tracter la voiture dans le but de redémarrer le moteur, mais cela ne fonctionne pas.
Le gars retourne ensuite au camp chercher un câble qu’il branche dans le moteur. Pendant ce temps, on surveille un peu les alentours quand même. Nouveau tractage et la voiture démarre. Apparemment, il s’agit d’un gros problème. Le guide nous propose toutefois de faire un petit safari mais il va faire nuit dans moins d’une heure, on n’a pas envie de passer la nuit dans la brousse. On préfère rentrer, il est 18h00.
Vendredi 14 avril : un dernier beau lever de soleil avec une impala et un singe devant.
Magnifique. On retourne voir la carcasse d’hippopotame qui se fait dévorer par les frères de la bande des «6 boys» : Kiok, Doa, Koshoke et Chongo qui n’a qu’un œil.
Seul Kibokoyo rate le festin. Yaya est là aussi avec sa petite fille. Le jeune mâle reste plus loin à l’orée de la forêt, cela pourrait être dangereux pour lui de s’approcher de ces grands mâles. La jeune femelle risque une approche pour manger un morceau mais elle se fait courser par l’un des mâle. Ca grogne un peu, Yaya est aux abois. Puis 2 autres se dirigent vers le jeune lion. Ca craint, ça va mal finir… Pendant ce temps, Yaya en profite pour croquer un morceau de viande.
La jeune cherche les ennuis ou quoi ? Elle se fait à nouveau chasser. Puis finalement, tout le monde se calme, Yaya et les 2 jeunes s’éloignent un peu. Autour de ce festin, il y a des hyènes qui se font courser également, des chacals, des marabouts, des vautours dans les arbres.
Ils patientent pour finir les restes. Nous, on continue un peu pour aller dire au revoir aux éléphants et à toutes les petites «trompettes».
On en aura vu un sacré paquet d’éléphants cette année. Quelle chance ! On croise ensuite une famille de phacochères.
A 9h00, on fait notre dernier petit déjeuner près de la rivière Mara. Il est trop sympa ce coin. Puis on retourne tranquillement vers le camp en voyant des gazelles de Grant, Yaya et ses petits-enfants,
des vautours sur la carcasse d’hippopotame.
On arrive au camp à 10h00. On fait une dernière douche sous les arbres, on boucle les valises. On déjeune à 11h15. Puis on quitte le camp à 12h00 l’âme en peine, direction Nairobi. Notre guide David a quelques jours de congés, il descend quelques kilomètres après le camp pour rejoindre son village et sa famille. C’est un autre guide qui prend le volant et on en prend un autre dans un village plus loin. Dans la voiture, c’est assez silencieux, à part les 2 guides qui parlent entre eux. Il se met à pleuvoir. Sur la «route de la mort», au niveau de la Vallée du Rift, c’est compliqué. Ca bouchonne, ça double n’importe comment. D’ailleurs, le chauffeur double aussi mais des voitures arrivent en face, alors au lieu de se rabattre, pas grave, il va carrément de l’autre côté, sur le terre plein ! Ouh la la ! Sinon, il double par la gauche (au Kenya, on roule à gauche) ! C’est folklo ! Bon, on arrive finalement vivant à Roussel House à 17h00. Un taxi avec un minivan nous conduit à l’aéroport à 19h00. Pour entrer dans l’enceinte de l’aéroport, les passagers des voitures doivent passer à pied dans un bâtiment de sécurité, sans sac ni rien. Dans l’aéroport, on passe un premier portique de sécurité avec toutes les valises et sacs, puis l’enregistrement, la douane, nouvelle sécurité avec les bagages à mains. Tout ça en 30 minutes ! On dîne de burgers à 20h30. On embarque et on décolle à l’heure à 23h30.
Samedi 15 avril : on dort ou on essaye. On zappe le repas, pas faim. Mais on prend le snack de petit déjeuner avant d’atterrir à Paris CDG à 6h45. Le passage aux frontières est extrêmement long, on met 1h30. Tous les vols d’Afrique arrivent en même temps ainsi que des vols des Etats-Unis. Et les portiques automatiques sont pour la moitié en panne. C’est ça, la France ! On récupère nos bagages qui ont été retirés des tapis roulants et posés à côté. On prend un taxi à 9h00, pas envie de prendre le métro. On dépose Stéphane et Étienne près de chez eux et nous on continue jusqu’à la Gare d’Austerlitz. Là aussi, tout est bien indiqué, on fait 2 fois le tour pour trouver le RER C qui va à Etampes. On arrive à 11h30 et la sœur de David nous ramène à la maison en voiture à 11h45.
Encore un superbe voyage avec nos amis qui se termine...
Après un premier séjour en 2021, nous attendions beaucoup de celui-ci. Bien que différent, ce voyage nous a comblé.
La première différence est le fait que la savane, le bush étaient verts. Les récentes pluies ont fait du bien à la terre qui est devenue verdoyante. La seconde chose qui est lié à cela, c’est l’absence de grands troupeaux de gnous, zèbres, antilopes au Masaï-Mara. Par contre, nous avons vu énormément d’éléphants.
Mes souhaits ou espoirs avant le départ étaient de voir Craig, l’un des derniers grands tuskers d’Amboseli. Je voulais aussi rencontrer des généruks, ces étranges gazelles à cou de girafe, ainsi que les élégantes grues couronnées. Mes vœux ont été exaucés… et même dépassés par tout ce qu’on a vu : 91 espèces d’animaux dont 56 espèces d’oiseaux, des éléphants en grande quantité avec des petits adorables, une troupe de lions (la Topi Pride), un léopard, deux servals… En résumé, un voyage magnifique !
Copyright Magali et David BELLEC